Surmonter la dépression et l’anxiété

Trois techniques avant-gardistes pour surmonter la dépression et l’anxiété

Lorsque je suis entré en dépression en 2010, j’ai eu la sensation que je ne m’en sortirais jamais. Selon les médecins, seuls les antidépresseurs et autres anxiolytiques pouvaient m’aider à m’en remettre. À part ces deux options médicales, rien… j’étais dans le noir complet. Je n’avais aucune autre alternative, aucun endroit vers lequel me tourner, juste les médicaments.

Depuis cette époque, j’ai me suis naturellement tourné vers des recherches poussées, mais aussi vers l’auto-expérimentation. J’ai remarqué quelques améliorations non négligeables quant à ma santé mentale, après avoir essayé des solutions loin d’être conventionnelles et traditionnelles. Ainsi, j’ai appris qu’il n’était pas nécessaire de passer par les médicaments, le système médical ou même les médecins pour se débarrasser de l’anxiété et des troubles mentaux : il suffit de puiser dans ce potentiel extraordinaire que possède le corps humain pour la guérison.

J’ai également compris que les médecins ne s’intéressaient volontiers aux récentes découvertes. Ainsi, hormis leurs pratiques habituelles, ils ne prenaient pas la peine de s’approprier la pléthore d’options mises à leur disposition au cours de ces dernières années. Il existe de nombreuses autres alternatives, alors les prescriptions des médecins sont loin d’être la meilleure solution.

J’ai donc décidé de partager avec vous trois solutions efficaces et avant-gardistes, ces mêmes solutions qui m’ont permis de surmonter la dépression et l’anxiété chroniques qui me rongeaient. Apprenez à résister !

Le neurofeedback

Le cerveau est régi par des activités ainsi que des impulsions électriques, appelées « ondes cérébrales ». Ces ondes jouent un rôle essentiel lorsqu’il s’agit de l’attention, des pensées, du comportement, sans oublier du contrôle de l’organisme.

Les ondes cérébrales se divisent en cinq sortes de « bandes passantes », dont chacune est caractérisée par une fréquence particulière, on parle alors d’ondes delta, thêta, alpha, bêta et gamma. Pour détecter ces ondes cérébrales, on pratique ce que l’on appelle un électroencéphalogramme (EEG). Des études ont démontré que certaines personnes présentent une activité particulièrement élevée, ou au contraire, trop basse sur une ou plusieurs de leurs bandes passantes. Dans un cas comme dans l’autre, cela se traduit par des troubles mentaux ou du comportement.

(En ce qui me concerne, certaines zones de mon cerveau émettaient trop peu ou au contraire, pas assez d’ondes cérébrales. En parallèle, ces ondes étaient soit trop rapides, soit trop lentes. Ces anomalies se sont exprimées sous forme de dépression, de comportement anxieux et de déficience de l’attention. (…))

Le neurofeedback (également appelé biofeedback EEG ou EEGBF) permet d’obtenir en temps réel des informations sur l’activité électroencéphalographie. Cette technique thérapeutique aide ceux qui y ont recours à développer et à renforcer leurs ondes cérébrales, tout en réorganisant le fonctionnement électrique de leur cerveau. Il s’agit ni plus ni moins de faire travailler le cerveau, et au fil du temps, cet entrainement permet d’augmenter les ondes cérébrales liées à la concentration et à la relaxation. Il permet également de diminuer les ondes liées quant à elles à la tension et à l’inattention. Le cerveau ainsi stimulé commence à produire des ondes cérébrales positives, qui remplacent celles inadaptées. Concrètement, le cerveau apprend petit à petit à s’autoréguler, et s’agissant d’un apprentissage, il finit par retenir ses nouvelles capacités.

Le neurofeedback s’avère également être efficace dans le traitement de certains cas cliniques y compris l’anxiété, la dépression, le TDAH, le trouble obsessionnel compulsif, le stress posttraumatique, les troubles bipolaires, les troubles de l’alimentation, les troubles du sommeil, la toxicomanie, l’apprentissage et les troubles du développement, pour ne citer que ceux-ci. (…)

Malheureusement, ce mal m’a rongé bien longtemps avant que je ne découvre le neurofeedback, ou même que je ne tombe sur un médecin qualifié. (…)

La curcumine / Le curcuma

Le curcuma – épice connue pour donner sa teinte jaune au curry – est sans doute l’un des alicaments les plus puissants pour le cerveau.

Des milliers d’études scientifiques sérieuses ont été publiées, décortiquant la centaine de principes actifs présents dans le curcuma. Cette épice contient notamment de la curcumine, composé très largement étudié, et présentant de nombreuses propriétés médicinales, antiinflammatoires et antioxydantes.

De nombreuses études ont démontré que la curcumine est un antidépresseur naturel. Elle fonctionne plus efficacement que les placébos, et aussi bien que le Prozac dans le cadre du traitement de la dépression, qui plus est, sans les effets secondaires qui accompagnent les médicaments. La curcumine est également connue pour réduire les hormones liées au stress, tout en augmentant la quantité de sérotonine et de dopamine produite par le cerveau. Ces deux dernières sont des neurotransmetteurs liés au bonheur et au bienêtre.

La curcumine participe également à une meilleure gestion du stress et de l’anxiété. Une étude en particulier nous apprend que cette molécule a permis de réduire les symptômes dépressifs chez des animaux exposés au stress chronique. En d’autres termes, les sujets sont devenus plus résistants.

L’efficacité de la curcumine sur la dépression, et plus généralement sur le cerveau, peut être liée à l’effet antiinflammatoire de cette molécule. D’ailleurs, de nombreuses maladies chroniques, y compris la dépression, l’anxiété, le SSPT et l’Alzheimer, sont liées à un une forme d’inflammation chronique et de faible intensité. Les personnes souffrant de dépression clinique en particulier présentent un taux d’inflammation du cerveau 30 % supérieur à la moyenne.

La curcumine stimule le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor (BDNF), en anglais). Cette hormone améliore la croissance des nouvelles cellules du cerveau, elle améliore les fonctions de ce dernier, tout en diminuant les risques de développer des maladies mentales. D’ailleurs, les personnes souffrant de dépression ou d’Alzheimer présentent un taux inférieur de neurotrophique dans leur cerveau.

Il s’avère cependant que la simple consommation de curcuma ne suffit pas pour profiter de ses bienfaits, cette épice ne contenant que 3 % de curcumine. Par ailleurs, le flux sanguin présente des difficultés à assimiler directement cette molécule, ce qui l’empêche d’être redistribuée vers le cerveau par la même occasion. Pour remédier à ce phénomène propre au curcuma frais, l’épice doit être consommée en étant mélangée à de l’huile et une pincée de poivre noir moulu. Il existe autrement des compléments alimentaires contenant de la curcumine améliorée. Selon mon expérience et mes recherches, la variété de curcumine la plus efficace pour le traitement des troubles mentaux et du cerveau est la « Longvida ». Les principes actifs de cette variété, que je prends quotidiennement, ont été formulés de manière à ce qu’ils puissent être assimilés par la circulation sanguine.

Les probiotiques

L’intestin humain abrite approximativement 100 trillions de microorganismes ainsi que 500 espèces de bactéries connues. Cela signifie que le corps compte 10 fois plus de cellules liées aux bactéries qu’à l’organisme lui-même. Pour faire simple, disons que nous sommes plus des bactéries que des humains !

Les bactéries présentes dans nos intestins influencent notre système nerveux, hormonal et immunitaire. Elles jouent un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions organiques, y compris la digestion et la production de vitamines. C’est donc sans surprise que la composition de ces bactéries dans notre organisme est susceptible d’affecter notre bienêtre physique et mental.

Quoi qu’il en soit, notre mode de vie moderne n’apporte rien de bon à ces bactéries intestinales. Le stress, une mauvaise alimentation, et la prise de médicaments peuvent diminuer la quantité de bonnes bactéries au profit des mauvaises. D’ailleurs, nombreuses sont les personnes présentant une flore intestinale déséquilibrée et déréglée. Pour prendre soin de sa santé mentale, il est essentiel de commencer par restaurer et entretenir une flore intestinale saine, grâce à de bonnes bactéries.

La période durant laquelle je m’évertuais à restaurer ma flore intestinale était également celle de l’amélioration notable de ma santé physique et mentale, y compris de ma dépression. Ce constat est on ne peut plus logique, car les dernières recherches révèlent une réelle connexion entre notre cerveau et notre tube digestif. De plus, la flore intestinale influence profondément notre comportement, notre humeur et nos pensées. Il a été également démontré que les bactéries saines présentes dans les intestins produisent et régulent la quantité de neurotransmetteurs du cerveau (tels que la sérotonine, la dopamine ou encore les récepteurs GABA). Ces neurotransmetteurs concernent l’humeur, la douleur et la cognition. Au fil du temps, de plus en plus de scientifiques et de médecins font des recherches sur ce phénomène. Ils en parlent, et expliquent que cette connexion entre les intestins et le cerveau peut être la clé de traitements psychiatriques.

Parmi les méthodes pour retrouver une flore intestinale saine, il y a celle qui consiste à ingérer des probiotiques de bonne qualité. Ingérer des compléments alimentaires contenant des probiotiques c’est ajouter de bons germes dans le système digestif. De plus, lorsque l’organisme abrite une grande variété de bons germes, il devient un peu plus imperméable aux effets négatifs du stress. Les chercheurs se sont aperçus que les souris deviennent moins anxieuses lorsqu’elles sont nourries aux probiotiques. Les humains, soumis aux compléments de probiotiques, ne sont pas en reste, puisqu’ils deviennent ainsi moins sujets au stress, à l’anxiété, aux idées noires, à l’agressivité, à la dépression. Certaines variétés de probiotiques possèdent la capacité de réduire les hormones du stress, tout en augmentant la production de tryptophane, de sérotonine et d’oméga-3, dans le cerveau. Ces acides gras participent à la régulation de l’humeur et à la cognition.

En clair, remplacer les mauvaises bactéries intestinales par de bonnes bactéries, tout comme je l’ai fait, aide à améliorer la santé de son cerveau, tout en augmentant sa résistance mentale. Je prends régulièrement le probiotique « XXXX ».

En conclusion

L’industrie pharmaceutique et la médecine conventionnelle semblent ignorer la puissance de ces traitements destinés à améliorer la santé du cerveau, ceci malgré toutes les recherches. En effet, ces résultats menacent l’industrie pharmaceutique. À moins de pouvoir les transformer en molécules brevetées, l’industrie pharmaceutique n’a aucun intérêt financier à les proposer au corps médical. Autrement, elle devrait investir des millions de dollars dès le départ, afin de financer des essais composés de plusieurs phases, en double aveugle et contrôlés de façon aléatoire.

Fort heureusement, si les maladies restent encore contrôlées médicalement, vous avez le choix de prendre les devants. Prenez le contrôle de votre santé mentale en mettant en pratique ces solutions !

Source : What The Pharmaceutical Industry & Your Doctor Don’t Tell You About Depression | Collective-Evolution

Merci à Oummé pour la traduction

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